De l’eau, à force de bras, à la sueur de son front…

Il est 8 heures. Maman Gloria doit aller chercher de l’eau. Elle habite en périphérie de la ville-province de Kinshasa, dans le quartier de Musangu.

Avec ses deux gros bidons jaunes, Maman Gloria attaque les rues défoncées et boueuses qui conduisent à la station d’eau. Après une heure de marche harassante, elle parvient enfin à la fontaine. La file est déjà longue.

À son tour, elle emplit ses bidons. Ils sont lourds, un sur la tête, l’autre à bout de bras. Père César Balayulu voit ces mamans, ces gens qui doivent déployer des efforts considérables pour s’approvisionner en eau. Cinq mille personnes dépendent de ces fontaines. L’hygiène est mal assurée, les maladies guettent les plus vulnérables, il y a une telle affluence!

Sur des sites stratégiques, il veut bâtir 3 sous-stations. Les nouveaux points d’eau seront installés sur des aires bétonnées avec des robinets et desserviront les citoyens les plus éloignés. Finies, les longues marches, fini de patauger dans la boue et de faire la queue au gros soleil.

Père Balayulu travaille avec une équipe spécialisée et a constitué un comité citoyen pour l’entretien des sites. Main-d’œuvre et matériaux, il lui faut trouver 20 500 $ pour réaliser son plan.

Accordez-lui votre confiance, tant de gens comptent sur lui.

Maman Gloria vous dit déjà : MERCI!

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