Vatican – « La pandémie a mis en évidence […] le manque de fraternité et les barrières qui séparent les riches des pauvres. […] : ceux qui peuvent accéder aux plus hauts degrés d’études et d’instruction et ceux qui n’ont pas même la possibilité d’ouvrir un livre, […]; certains peuvent être pris en charge dans les meilleurs hôpitaux et d’autres ne peuvent même pas avoir un comprimé d’acétaminophène […]; avoir accès aux dispositions sanitaires les plus simples, comme se laver les mains, ou exercer la distanciation. En de nombreuses parties du monde, il n’y a pas d’eau et des familles de 6 ou 7 personnes vivent dans des espaces restreints. […] La pandémie a mis sous les yeux de tous les priorités erronées de notre monde […] tels, pas de masques de protection, mais les ressources pour se procurer les armes et autres instruments de guerre ». C’est ainsi que s’est exprimé le cardinal Luis Antonio Tagle, Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, au cours du séminaire en modalité numérique […] Il a relaté les blessures du temps, les relisant dans une perspective d’espérance. « Il existe de nombreux types de blessures causées par nos choix erronés, que nous nous infligeons à nous-mêmes. Il existe […] des blessures causées de l’extérieur, par d’autres personnes, par des systèmes et des structures d’indifférence et d’inégalité.
[…] le 27 mars de l’an dernier, sur la place Saint-Pierre, […] au cours d’une très belle prière, le Saint-Père nous a offert un grand don de foi, nous rappelant que l’Incarnation de Jésus-Christ est la proximité de Dieu vis-à-vis de tous les souffrants. Personne ne marche seul. Personne ne souffre seul. Personne ne meurt seul. Telle est la médecine du Christ Jésus. De là naissent les blessures de l’amour : les bénévoles, les infirmiers, les religieuses, les évêques, les laïcs qui étaient et sont prêts à être contaminés en entrant dans des endroits dangereux, démontrent d’être prêts à se faire blesser par l’amour, par la solidarité. Quand une personne aime, elle est prête à être blessée ». […] après la prière du 27 mars 2020, le Pape François a convoqué une équipe spéciale afin de répondre aux besoins des pays les plus pauvres et de concevoir un avenir de proximité après la Covid-19. […] Notre Dicastère missionnaire, […] a aidé les Églises locales, spécialement en ce qui concerne les besoins institutionnels, par exemple pour fournir de la nourriture et des biens sanitaires et de première nécessité dans les territoires de mission. […] Au-delà de la pandémie, a déclaré le Cardinal, il existe aussi la nécessité de répondre de manière crédible à une sécularisation croissante liée à une mondialisation « qui n’est pas seulement […] économique, mais aussi culturelle » […] « Il n’est pas possible d’avoir de boucliers ou de barrières pour protéger les personnes de la circulation de ces idées, mais ceci ne représente pas un problème en soi, mais un défi qui nous porte à valoriser notre foi ». […]