Nouvelle présence des IMC au Maroc

IMC

Depuis quelques années, les missionnaires de la Consolata d’Espagne cherchent à s’impliquer davantage dans le travail en faveur des immigrés. À Malaga, plus particulièrement à l’église du Christ Roi, dans la « Plateforme de solidarité avec les immigrés », il a été proposé d’examiner comment il serait possible de jumeler ses forces à d’autres. La situation stratégique des villes frontalières de Ceuta, Melilla, Nador et Tanger a été examinée selon les indications de la Conférence de 2018 de la Délégation espagnole et du Conseil continental de l’époque.

La proposition de l’évêque d’Oujda

Après les trois visites de groupes de missionnaires (des laïcs missionnaires et des missionnaires de la Consolata), une offre concrète a été proposée par le cardinal Cristobal Lopez, évêque de Rabat. Il a invité les IMC à assumer la responsabilité du travail auprès des immigrants à Oujda, ville marocaine située à l’extrême est du pays, à environ 15 km de la frontière avec l’Algérie et 60 km au sud de la mer Méditerranée. Oujda, d’une superficie d’environ 1 000 km2, est la capitale de la région et l’un des 12 principaux territoires administratifs du Maroc. C’est un point de passage pour de nombreuses personnes provenant de divers pays d’Afrique subsaharienne et qui ont l’intention de rejoindre l’Europe après avoir traversé le désert et subi diverses épreuves. […]

Selon le cardinal Cristobal, comme l’Église samaritaine que nous sommes, nous avons ressenti le devoir d’accueillir les personnes qui frappaient à notre porte pour nous demander de les aider. Et depuis plus de deux ans maintenant, le curé de la paroisse Saint-Louis, et actuel vicaire général du diocèse, organise cette activité qui vise, à accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les migrants, tel que demandé par le pape François.

Dans cette paroisse, un service d’accueil d’urgence est proposé tout au long de l’année pour les migrants en situation de vulnérabilité. Chaque année, environ 1 000 personnes passent par ici, mais en 2020, ils ont été plus de 2 000. Plus de 80 % sont originaires de la Guinée, d’autres viennent du Cameroun, du Soudan, de Madagascar, etc. Plusieurs des personnes accueillies sont des mineurs.

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