Don Lucio Nicoletto, vicaire général du diocèse de Roraima et délégué épiscopal de l’enquête diocésaine pour le miracle de Sorino, connaît très bien les Missionnaires de la Consolata (IMC et MC[1]). Pour cette raison il a voulu témoigner de l’importance de leur présence chez les Yanomami : « Roraima a grandi avec les pères et les sœurs de la Consolata, grâce à leurs œuvres éducatives. Pour nous, un miracle n’est pas quelque chose qui sort de l’ordinaire, c’est tout simplement la capacité de pouvoir reconnaître l’action de Dieu dans le quotidien de la vie, de Dieu qui agit quand il trouve le cœur des gens ouvert. La gratitude s’exprime également à travers ce miracle, celui qui est présentement sous enquête avant d’être approuvé. Sorino, en effet, même s’il ne connaît pas le message chrétien, reconnaît que tout le bien qu’il a reçu a une valeur inestimable. Grâce aux soins qui lui ont été prodigués et à l’attention des sœurs qui l’ont soutenu et ont prié pour lui, lui ont donné la possibilité de reprendre la vie qu’il menait avant l’accident, après que le jaguar lui eut fracassé le crâne. »

Cet événement fait l’objet d’une enquête, exactement 25 ans plus tard, pour savoir si Dieu a vraiment rendu visite, guéri et sauvé Sorino, cet humble et fier habitant de l’immense forêt amazonienne brésilienne.

[1] IMC : Institut des Missionnaires de la Consolata (Pères et Frères)

MC : Missionnaires de la Consolata (Soeurs)